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05/05/2020

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Mes meilleurs souvenirs : Thierry

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Confinées confinés:

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Bonjour à tous.

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Je viens ajouter à mon tour un nouveau chapitre au livre commencé par Jean.

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Pour moi tout commence au siècle dernier, fin 97. Après avoir raccroché le vélo que je pratiquais en compétition et être resté quelques années sans occupations sportives, le besoin de bouger se fait sentir. Une idée de défi venue de je ne sais où me vient: Courir un marathon.

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Mon choix se porte sur celui de la plus belle ville du monde, quand il n’y a pas d’embouteillages, de travaux, de bruit etc, bref c’est à dire en ce moment. Sans chauvinisme vous l’avez compris, j’y suis né.

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J’achète donc une revue pour avoir des conseils et un plan d’entraînement.

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Je m’engage sur deux trois courses dont Alençon-Médavy, et me voilà un dimanche matin d’Avril en haut des Champs Élysées pour l’édition 98.

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Après 3h37′ d’efforts tout en ayant l’impression que les trottoirs de l’avenue Foch avaient une hauteur d’un mètre, quelle émotion et satisfaction de l’avoir fait. Mais je n’imagine pas encore ce qui allait suivre, je viens de goûter à ce qui va devenir petit à petit, d’années en années une passion.

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Pourtant à l’époque je n’aime pas spécialement courir. Certes je continue en me préparant tout seul dans mon coin avec à peine une dizaine de compétitions et cela pendant quelques années.

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Puis un jour , à Giel où je travaillais, un professeur de l’établissement: Eric Fagard, me propose de le rejoindre au C.C.Moulins pour les cross. Là encore après des débuts difficiles , je me prends au jeu avec cette ambiance si particulière et chaleureuse.

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Ensuite c’est Christian et Lydie qui me soufflent l’idée de rejoindre l’ASPTT. Je continue de progresser, grâce notamment aux entraînements collectifs . Quel bonheur ces sorties dominicales en forêt, qu’il fasse froid, qu’il pleuve, qu’il neige je pars de la maison avec empressement pour rejoindre la joyeuse troupe (c’est peut être à cause de l’apéro). Et sur les courses toujours un petit groupe de supporters, j’entends encore Corinne qui, contrairement à ce qu’elle dit, court aussi, je l’ai vue à l’œuvre dans les couloirs du métro…

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L’ASPTT c’est aussi les journées familiales avec le couscous et le ti punch d’Alain, le Baracchi de Marc etc…

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Quelques souvenirs pêle-mêle des quatre coins de l’hexagone (??):

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La Champenoise bien sûr, merci à Mr et Mme Godinat. les Foulées du Festayre en ouverture des fêtes de Bayonne où je retrouve Tony et Yannick. La première édition du marathon de Tours avec Christian faisant son baptême du feu sur la distance. Vannes, en compagnie d’Élisabeth et Marc, celui-ci peut-être ému de la parfaite gestion de Zabeth pour son premier marathon, en oublie même son sac sur place, sac assez précieux, c’était quand même des affaires de Marc…La corrida de Remiremont dans les Vosges toujours avec Marc, un 30 décembre au soir par un froid polaire, encouragés par nos épouses habillées comme des esquimaux, je revois encore après l’arrivée le grand Marc passer du bleu au violet…

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Des retrouvailles inattendues à Saint-Colomban-des Villards, bourg d’une centaine d’habitants sur les pentes du col du Glandon, je retrouve par hasard parmi la petite cinquantaine d’engagés pour un trail de montagne, Michelle et Robert Levesque (le monde est petit).

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Voilà! Comme beaucoup l’ASPTT m’a permis de faire de belles rencontres. Par la suite, pour renvoyer l’ascenseur je suis prêt à donner un coup de main pour la vie du club quand j’aurai tout le temps devant moi, disons après les J.O de 2024.

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Encore une petite idée. Quand tout sera rentré dans l’ordre, pourrait-on se faire une journée retrouvailles soit à la salle soit en forêt…

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En attendant selon l’expression consacrée: Prenez soin de vous, puis comme chantait pendant la guerre (la vraie) Vera Lynn 103 ans depuis quelques jours…

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“We’ll meet again”

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