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06/04/2020

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Souvenirs : Annick

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Souvenir, souvenir.

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Comment se retrouver à faire un marathon sans son consentement !

Je vous parle d’un temps que certains ne peuvent pas connaître où le boum des marathons , faisait fureur , comme le sont les trails aujourd’hui. Le marathon de Jersey permettait une belle ballade en perspective et je devais accompagner Nono sur cette épreuve et aussi une joyeuse bande d’Argentan sous la houlette de Serge Vigot.

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Celui-ci nous avait trouvé les << vedettes de Granville » pour le côté nautique du périple . Mais à 15 jours de l’échéance Nono laisse un tendon d’Achille sur le bas coté de la route (c’est pas un scoop).

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Alors coup de fil aux organisateurs , changement de prénom Jean devient Annick et boum me voici sur le devant de la scène (ou la manche) . Pas mal comme prépa; Le voyage devait être une formalité , mais le temps a gâté les choses. Grosse mer houleuse au large de Granville et me voila comme Renaud à vomir mon 4 heures et le reste aussi, sous les yeux des passagers aux sourires moqueurs , mais qui ont fait profil bas au large des côtes de Jersey .

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La partie de tarots avec Serge , Nono, Robert Gautier et J.L Bonniol sur le bateau , faisait figure de résistance sur ce radeau de la méduse .

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Résultat d’avant course ,j’ai passé mon après midi dans le parc de St Hellier à dormir sous l’ombre de la statue de Victor Hugo (grosse pensée à lui qui fut confiné sur cette île plus longtemps que nous avec ce coronavirus) . La course ayant lieu le lendemain, je n’avais pas à attendre d’exploit dans ces conditions , mais une fois l’appréhension passée j’ai remonté gentiment le peloton ou certaines voix chuchotaient « tiens ! c’est la dame qui donnait à manger aux poissons hier). Je n’avais qu’un seul marathon dans les jambes avec 4h05 à celui d’Argentan .

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Au fil des km j’ai tout mis à gauche , c’est normal chez les GB . Et sur la fin j’ai aidé JL Bonniol à finir son marathon étant dans la difficulté . L’arrivée au stade ce devait être  un grand moment.

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Finir un marathon sans aucune prépa , finir avec un ami sympa…hé bien mon ami JL en bon macho qu’il était , se lança dans un sprint effréné, afin que la gente féminine n’est pas le dernier mot…On en a bien sûr rigolé ensuite .

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Que ce marathon fut riche en émotions depuis le début , je termine néanmoins en 3h45 et je garde ce mal de mer à chaque fois que je suis sur un bateau et cette traversée du chenal vers Jersey , refait surface !!

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Moi la mer elle m’a prise un dimanche !! ta ,ta,,ta !!

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