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Dimanche 27 Août 2017
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Marathon de la pointe de Barfleur (50)
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je ne voudrais pas avoir l’ air de copier David H. dans ses comptes rendus, mais la perf de Katia Taillefer m’ incite moi aussi à pousser la chansonnette inspiré par Aznavour « Avoir 20 ans des lendemains pleins de promesses ».
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Bravo Katia tu es allée au bout de ton objectif, et cela nous a fait grand plaisir à tous, cette réussite ne sera pas sans lendemain nous n’en doutons pas.
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Faut il parler de ton chrono et de ton classement , je ne pense pas que cela soit très important le principal était de finir sans trop puiser dans tes réserves, bien acompagnée et conseillée par papa Alain tu as su gérer ton effort et terminer cette première expérience dans de bonnes conditions, c’ est bien là l’ essentiel.
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Samedi 26 août 2017
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Les foulées de la grotte à Jules à Vignats (14)
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Traditionnellement les foulées de la grotte à Jules ouvrent la saison sportive de notre club. Cette année encore le soleil était au rendez-vous mais néanmoins la chaleur était nettement plus supportable que lors de l’ épreuve de l’ an dernier et tous les participants de cette 13éme édition purent s’ exprimer sans trop de difficultés.
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Quatre coureurs de l’ ASPTT étaient présents sur la ligne de départ avec des ambitions diverses, le principal objectif fut de renouer avec la compétition sans ambition chronométrique mais avant tout pour le plaisir de participer à cette course dans une ambiance sympathique très bien organisée par l’ association des foulées de la grotte à Jules.
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Au final de cette course c’ est Philippe Mayet qui signera le meilleur chrono pour l’ ASPTT classé 26ème et 2ème V2 en 46 mn 13 s. un résultat de bon augure pour la saison des cross à venir.
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Pascal Lecornu revient à la compétition et termine 50ème en 50 mn 16 s.
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Seule féminine a représenter le club, Élodie Lecardronnel termine en 52 mn 30 s, 5ème féminine et 2ème V1.
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Il faut attendre un petit quart d’ heure de plus pour voir le dernier maillot rouge noir, Michel Rieux venu pour ce faire plaisir est 132ème en 1 h 08 mn bien loin de ses performances habituelles.
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Waouh!!!! Pour avoir couru à tes côtés sur le semi d’Argentan, je savais que tu avais du mental et tu l’as déjà prouvé même en dehors du sport mais ça n’empêche que tu peux être fière de toi. Et puis partager ça avec ton père, je trouve ça top également…
Pour ceux qui ont affronté la grotte à Jules, félicitations à vous. Je regrette juste de ne pas y avoir été car c’est la seule fois de l’année ou j’aurais pu devancer Michel…
Quand on pense que jusqu’à la fin des années 60, les femmes n’avait pas le droit de courir plus de 800 m.
Katia, à vingt ans, est la preuve que le combat pour le droit des femmes a courir, est une réussite.
BRAVO Katia.
T’avais quand même un super coach .
Félicitations aux rois de la grotte . Ils faisait quand même chaud..bravo
que dire a part respect Katia pour avoir été au bout de cette distance ….félicitation et ça a du encore être encore plus énorme de partager ça avec son père c est whouaaaaaa tu peux être que fière de toi et de ton super mental ….bravo a tous ceux qui on couru a la grotte a jule une course ou il fait tjs chaud et qui durcis la reprise ..bravo
L’heure du départ est arrivée assez vite en faisant un tour sur le port et l’envie de partir était bien là.
Après le départ uo commence par 10 km sur la route, jusque là tout va bien. Mais c’est là qu’on commence à entamer les chemins avec des cailloux assez gros, et surtout des longues portions de chemins sablonneux. Mon erreur a surement été de trop forcer dans cette partie autant sur la vitesse que dans les mauvais choix de trajectoire en prenant des passages du chemin avec beaucoup plus de sable et donc bien plus difficile. Si bien qu’au 15-16 ème je commence à ressentir un peu de fatigue ( oui la galère va être longue ). Puis on se retrouve sur la plage à courir sur des tapis qui donnent un assez bon revêtement, mais pour notre surprise, on nous a laissé à la fin 20-25 m de sables vraiment mous pour nous donner une petite impression d’enduro des sables. Après çà, étalé sur quelques kilomètres, des marches pour entamer un peu plus les jambes. Avec toutes ces relances j’ai le sentiment de faire du cross, mais sur 42 km çà fait un peu long ^^.
Au 20-21 ème, on repart pour la 2 ème boucle pour retrouver la route, mais avec tous ces efforts les crampes commencent à arriver. Papa commence à s’inquiéter que je ne puisse pas finir, mais ses encouragements, les ravitaillements qu’il m’apporte et les bouteilles d’eau qu’il a porté pendant toute la course mon surement éviter la déshydratation avec cette chaleur qui a commencé à venir depuis qu’on longeait la côte. J’ai l’impression que mes quadri se transforment en pierre mais je suis les conseils de Papa et je bois. Et petit à petit les crampes partent et je commence à reprendre mes esprits. On arrive au 27 ème et dans ma tête je suis sûr de finir, je ferais pas un chrono c’est sûr mais j’irai au bout. Par la suite viendront d’autres défaillances avec d’autres crampes et bien d’autres conseils de Papa, mais aussi un mal de dos qui me gène vraiment sur la fin pour tenter de relancer. Je trouve même plus la force ou la lucidité de tendre le bras quand Papa me tend de l’eau, j’ai le sentiment qu’à chaque fois la bouteille va plus vite que moi alors qu’elle est à 30 cm de moi.^^ Mais on croise beaucoup de compagnons de galère qui ont l’air de souffrir encore plus que moi. Le parcours difficile ne permet pas de déconnecter le cerveau car il faut faire un minimum attention où on met les pieds, alors on avance à mon rythme et je garde le sourire. Au 39-40 ème, on retrouve un peu de route et Papa me dit qu’il faut qu’on soit sous les 5 heures. Je suis d’accord je lui demande à combien de temps on est, et en faisant un rapide calcul çà va être compliqué. Mais sur un revêtement plus simple, je retrouve un peu de magie des derniers kilomètres et malgré le dos, les pieds, les crampes… bref les 40 km derrière nous, je parviens à accélérer. Là c’est purement au mental. çà me paraît bien long mais en même temps je trouve que les kilomètres passent plus vite que les précédants. On se lance pour un dernier kilomètre rapide, mais ô combien difficile. Papa me dit plus que 5 minutes d’efforts, un monsieur nous accroche et continue avec nous. Une dernière crampe vient me tenir compagnie du coup je suis obligé d’interpeler papa qui donne le rythme devant pour qu’il ralentisse 2 secondes. ça dure pas bien longtemps et on se retrouve dans la dernière ligne droite Papa me dit qu’on peut ralentir, qu’on fera moins de 5 heures, mais çà fait plus de 20 km que j’attends d’en arriver là et de pouvoir donner mes dernières forces alors j’accélère et on finit en sprint ( un sprint de marathoniens qui dépasse pas les 14 km/h, mais c’est tout ce qu’il me reste après plus de 42 km). Je m’écroule en franchissant la ligne en 4h59′ 37”. Loin de l’objectif de départ, mais le parcours est vraiment difficile et il faut vraiment se donner une bonne marge en plus sur le chrono par rapport à ce qu’on peut espérer sur un marathon entièrement sur route.
J’ai fini ravie d’avoir franchi la ligne, 1ère et unique espoire. Il y aura surement pour moi d’autres expériences sur marathon, mais pas tout de suite. Malgré toutes les galères pendant la course je ne regrette pas d’avoir choisi ce marathon “nature” en ayant été mise en garde sur l’idée des chemins sur un marathon en août .
Pour les amateurs de beaux paysages c’est une très belle course, mais il faut bien savoir à quoi s’en tenir =)
Encore merci pour tout vos messages !!
On s’y croirait. Très bon résumé et à te lire on ressent l’effort physique et moral qu’ il t’a fallu tenir tout au long de ce périple.
Encore bravo.
Bravo katia ! “Bienvenue dans le club des marathoniens” surtout à cet âge ; c’est quelque chose comme course ! Je rejoins Nono sur la difficulté de celle-ci. Pour un marathon, j’ai toujours choisi un parcours roulant car les km sont nombreux ! Bravo au coach !
Ah la traditionnelle “grotte à Jules” si éprouvante ! Bravo à tous pour vous être lancer dessus.
Bravo Katia ! le mental d’acier !
pas grand chose a ajouté sur le commentaire de Katia .FELICITATIONSSSSS oh puis si juste un ,choisir un parcours aussi dur pour son 1er marathon a 20 ans c’est mettre la barre un peu haut .De le finir c’est la preuve d’un état d’esprit conquérant ,j’y vois un bel avenir!!!!