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Les foulées de la grotte à Jules - Marathon de Barfleur

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24-25 Aout 2019

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Les foulées de la grotte à Jules à Vignats (14)

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Les foulées de la grotte à Jules c’ est la rentrée ! Les bons élevés étaient là et n’ ont pas craint la chaleur mais il fallait quand même être courageux, il faisait encore bien chaud à 17 heures samedi pour prendre le départ de cette 15ème édition.

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Dans ces conditions et déjà au top de sa forme Alain Béché a montré l’ exemple, il affichera les couleurs de l’ ASPTT sur la plus haute marche du podium des masters 3 classé 18ème au scratch, malheureusement les résultats ne sont toujours pas disponibles sur Ncap je me contenterais donc de vous donner les classements que les participants ont bien voulu me communiquer.

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A la suite d’Alain, Élodie Lecardronnel et Philippe Mayet on fait course commune ralliant l’ arrivée en 45 et 46ème position, Élodie nous offrira le 2ème podium pour notre club classée 5ème féminine et 2ème M1.

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Très prés d’eux, le régional de l’ étape, habitant la commune voisine de Nécy, Jean-Jacques Heslot est 48ème.

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Mauvais sort du destin, Jean-Marie Lormois a été contraint à s’ arrêter à cause d’une méchante douleur à la cuisse gauche, souhaite t-on lui un prompt rétablissement, il doit être au top pour le départ des foulées du terroir la semaine prochaine.

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Didier Laudrin nous a fait le plaisir de porter nos couleurs sur cette course, je ne connais pas son classement mais qu’importe nous espérons bien sa présence sur les courses à venir.

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Hormis les conditions difficiles dues à la météo, les foulées de la grotte à Jules sont toujours aussi conviviales et sympas nous pouvons déja y penser pour l’ année prochaine.

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Le Marathon de Barfleur (50)

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A Barfleur comme ailleurs il aura fait très chaud ce dimanche 25 Août, l’ ambiance sympa et la beauté du site n’auront peut être pas suffi à faire oublier les dures conditions météo.

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Sur la distance mythique Alain Taillefer a accompagné Katia sa fille ils termineront ce marathon en 4 h 17 mn.

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Katia nous raconte :

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Marathon de Barfleur – 2e participation, toujours à 2

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4h17’48”(amélioration de 42 minutes) , 109/210, 14e femme, 2e espoir (objectif entre 4h05 et 4h10)

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Après une préparation bien meilleure qu il y a 2 ans, on a pu s’ élancer sur ce parcours toujours exigeant ou sur la traversée du paradis et de l enfer dans un paysage magnifique. Toujours avec papa qui assure les ravitos.

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Le premier semi se passe très bien, même peut-être un peu trop bien, tous les voyants au vert avec un passage en un peu plus de 1h58. C’est le paradis. Papa, tente de me freiner et me répète sans arrêt pas plus vite, mais la moyenne ne cesse d’augmenter. Courir dans le sable me paraît pas si dur que ça et je me demande pourquoi je trouvais les côtes si raides la première fois. ( il me faudra un 2e passage pour le comprendre ^^).

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Puis ça se dégrade en quelques kilomètres, les allures se maintiennent , mais je sens que je n’ai plus la même aisance, et la chaleur commence à se faire sentir.

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Je sens l’estomac qui tiraille un peu autour du 23e kilomètres , mais on reste autour de 5’35 au kilo jusqu’au 25e (la fougue de la jeunesses). Puis on tourne autour de 6’00 au kilo jusqu au 30e. Dans cette portion, on repasse sur un passage où papa discutait avec un monsieur au 1er tour, lui-disant “ce sera pas la même histoire ici au 2e tour”… En effet… On passe aussi au 27e kilomètres, y a 2ans à ce moment j’étais sur que j allais finir, vu la forme, pas question que ce soit différent cette fois-ci. Puis vient les dernières côtes de la partie route… euh… bizarement elles sont plus raides qu’au premier tour. On marche dans la dernière, la plus raide car sinon je vais y laisser mes quadris et je vais pas bien plus vite en courant de toute façon ( une progression dans la gestion, pour la première édition je voulais courir coûte que coûte, quitte à perdre beaucoup de force).

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Passé le 30e, on tombe à 9 à l’heure pas aidé par les chemins côtiers que l on retrouve au 33e. Je fais une chute en trébuchant dans le sable par manque de lucidité, et je finis pendant 10 bornes avec du sable partout (pas agréable sur les mains pour le ravitaillement). Le quadri tire mais je trouve mon rythme et ma foulée, est ça avance.

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On se rapproche du dernier ravitaillement et papa me prévient que je vais devoir m’arrêter, il est fatigué, il m’en a averti la veille et là, il en peu plus. On s’arrête donc au ravitaillement du 37e qui annonce pour nous le début de la grosse galère, de l enfer. Papa me dit “récupère on prend le temps de repartir” , mais je sens que l arrêt me fait du mal. Dès la première seconde à l arrêt, je sens la douleur qui vient dans les jambes mais papa à l’air pire que moi alors je lui demande si ça va(je pense qu on avait l air de 2 zombies accrochés à une table) . On repart et les rôles s’inversent, c’est moi qui porte les 2 bouteilles d eau et qui l’encourage. Au bout de quelques centaines de mètres, papa ne peut plus avancer, il essaye de partir mais une crampe le lui empêche. Je lui dit de s’allonger pour étirer sa crampe mais la deuxième arrive à l autre mollet. Une dame passe demande si on a besoin d aide mais il ne sait même pas si il peut repartir. Je sens que ça l énerve mais que ça va plus :”Nan pas maintenant”. Je lui dit comment se relever, doucement en passant à genoux (la kiné est de sortie, mais cette technique me sera aussi utile à l arrivée ^^) . On repart et au 37e on retrouve le sable, c est plus la même histoire, pas question de courir. D ailleurs plus personne ne cours, même marcher est difficile. On sort du sable et c est moi qui commence à cramper. Je demande à papa si ça va, il s’est refait une santé et on retrouve les rôles habituels. On se fait doubler par 6 femmes dans ce passage de 2-3 kilomètres mais tant pis, l’arrivée sera belle.

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Plus que 2 kilomètres, on rejoint le port et on voit l arrivée. Ça se rapproche mais j oublie que sur 200- 300m on s’éloigne pour revenir vers l arrivée. Là ça commence à être long et je me dit que c est bon, on a comprit qu on avait couru plus de 40 bornes, on peut s arrêter là. Mais on arrête pas un marathon à 500m de l arrivée, ce n est qu une pensé de quelques secondes. On se dirige enfin vraiment vers l arrivée, main dans la main, et maman nous rejoint. On franchit la ligne à trois. Celui-là aussi on s’en souviendra longtemps.

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Passé la ligne, extinction des feux pendant on long moment, y a plus personne. Puis on émerge petit à petit, encore une aventure qui se finit !!!

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Bravo Katia nous sommes tous très heureux pour toi

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Sur la même distance mais en duo , Les petits malins (Sandrine et Christophe) réaliseront un chrono de 3 h 02

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Sandrine :

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Marathon de Barfleur en duo !Première équipe mixte en 3.02 ! parcours pas facile avec sable et chaleur !????super expérience et super contente !????

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Les profs en vacances (Myriam et David) en 3 h 12.

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David :

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Superbe matinée très content d’avoir participé à cette course, magnifiques paysages, quand à la chaleur……..on est en août quand même ???? on va pas réclamer la neige non plus ???????????????? bravo aux filles ???????????? bravo à Christophe ????

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Commentaires

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  1. Marc dit :

    Très joli résumé de Katia. Vraiment sympa à lire, on s’y croirait…. bravo à la fille, bravo au père et bonne fête à la mère….

    Tjs aussi sympa et rafraîchissante l’intervention de David.

  2. David H dit :

    Bravo à tous
    cette chaleur n’a pas du être bienvenue pour les normands que nous sommes.
    Vous êtes résistants bravo encore.

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