Alençon - Médavy suite

Je ne devais pas participer à Médavy, repas de famille oblige, mais  ma femme étant malade, c’est au dernier moment que je me suis décidé c’est a dire dimanche  matin vers 11 h, ne m’étant pas entrainé depuis noël, c’est sans  aucune prétention que vers 12 h 10 je partis de chez moi, eh oui si tard car dans je ne sais plus  quel journal le départ était annoncé a 13 h 30. donc me voila arrivé à Alençon à 12 h 57 et c’est là en voyant tout Le monde déjà  prêt a bondir  sur la ligne de départ , que j’ai compris que l’échauffement se fera sur le parcours et c’est avec Alexandre et Robert que je partis dans les derniers tranquillement car nous nous doutions que le soleil ne serait pas notre ami au moins pendant 1 h 30. voila en gros mon épopée du dimanche et c’est avec un plaisir non dissimulé que j’ai rattrapé certains de mes petits camarades de club dont je tairai le nom et qui sont pourtant assidus aux entrainements contrairement à moi, que je franchis la ligne d’arrivée certes dans un état proche de l’épuisement, mais avec le plaisir du devoir accompli.

Comme quoi heureusement que je m’ entraine très peu car je ferais des jaloux !!!!

Voila ,tout ce que je peux  dire, merci à tous pour la bonne humeur que vous engendrez à bientôt  Loïc

Cette 40° édition a été marquée, et c’est le plus important, par un drame: la mort d’un jeune participant. On peut toujours chercher des causes: la chaleur: elle est la même pour tous. Le manque d’eau: réel pour  le dernier tiers, pas pour ce jeune qui aurait été classé dans les 500 premiers. Mes pensées vont d’abord à sa famille, ensuite aux organisateurs certainement marqués. Nous l’avons vécu à ARGENTAN et aussi au Mt ST Michel.
Drame évitable? Pas sur. Il y a la conjonction d’un hiver froid et pluvieux qui a perturbé la préparation des coureurs et d’ une brusque vague de chaleur. Encore 11 à 12 ° le samedi. On pensait tous que la météo s’était plantée et qu’il ne ferait jamais 25° le dimanche. Température qui en temps normal n’est pas exceptionnelle.
C’était mon 26° Médavy. Jamais je n’ai vu des coureurs commencer à marcher si tôt. Dès les Ragottières voire les Fourneaux. Dans la montée finale ce n’était plus quelques individualités qui marchaient mais des groupes entiers: une véritable randonnée.
Quant à moi, j’ai un peu honte de dire que je n’ai pas particulièrement souffert ( je mets 50 s de plus que l’an dernier) . Il est vrai que sans être prétentieux, je résiste à tout. Je peux courir par moins 15 comme par + 30°.Amitiés
Robert