Un compte rendu de notre footing.

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Qui l’eu crû ?

Nous sommes déçus. Nous n’avons pas trouvé nos limites. On a réussi à finir.

C’est frustrant.

Pourtant, toutes les conditions étaient réunies. Chaleur, 105 coureurs au départ, un parcours piège car assez roulant sur les premiers kilomètres (enfin les 50 premiers…), hypoglycémie, falaises à escalader, serpents, ravitaillement assez espacés, boissons de l’avant veille incompatibles avec une hygiène de vie de sportif, crampes ….

Au départ on se posait des questions : 50% d’abandon l’année dernière ? Pourquoi autant? Cela n’a pas l’air si difficile ?

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Voici l’histoire.

Après une grasse matinée jusqu’à 2heures du matin nous enfilâmes une petite laine pour prendre le départ.

3h00 AM:  coup de pétard et speaker en délire dans les rues du petit bourg de Chagny ! Les 105 bonhommes se lancent à l’assaut de la colline bourguignonne . On aurait pu faire une fondue, on a préféré faire un footing.

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Petit rythme dans les 2 premières heures pourtant j’accuse le coup. Quelques douleurs articulaires m’envahissent peu à peu les genoux et les hanches…. mon coéquipier breton me lance des regards inquiets, mais il se marre.

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Je commence à m’alimenter, mais un peu tard et je subis une première avarie. Un coup de sucre en moins dans le sang, les jambes en coton je panique et mange à nouveau. Ce scénario va se répéter encore 5 ou 6 fois jusqu’au 60ème kilomètre. Cela me sape tellement le moral que j’ai failli abdiquer. J’étais, à ce moment là, tout seul derrière Franck qui s’était échappé…loin devant.

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Et puis après ce fût la libération. J’ai retrouvé de l’énergie. J’ai enfin pu courir ! Je rattrape mon vieil ami facilement. Il était affalé sous un chêne en train de manger des pruneaux.

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L’objectif était maintenant de rallier le 80ème kilomètre lieu du 3ème et dernier ravitaillement. Le soleil est au zénith il fait 32 degrés. C’est ambiance burkini et chapeau de paille.

Une fois ce lieu de villégiature passé, les choses sérieuses commencent !

Le sentier longe et plonge à travers des falaises abruptes, traverse des combes, emprunte des allées forestières avec de hautes herbes.

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Les 3 derniers kilomètres étaient plats dans les vignes mais au soleil. Le bruit du speaker nous annonce la délivrance. On arrive. ouf.

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RESULTATS : 101 kilomètres parcourus. 3100mètres de dénivelé positif grimpés. 6 hypoglycémie pour moi, 1 vomi pour Franck. On s’est régalé.

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A bientôt,

Antoine

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Au final, Antoine termine son parcours en 15 h et 26 mn et Franck en 15 h 45 mn, ils sont classés respectivement 19 et 26ème

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Coup de chaud sur la cavalerie légère pour Olivier et Sébastien

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Courir au Mans

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Jeudi 25 mai, Olivier Galon prenait le départ du 10 km du Mans, un parcours plat en deux boucles sur les quais en bordure de la Sarthe, un 10 km propice à réaliser un chrono et c’ était bien dans cette intention qu’ Olivier avait choisi cette épreuve espérant les 30 – 30’10 au vu de ses entraînements.

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Les explications d’ Olivier :

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Bon alors 10 km pas terrible. 32’33 au final avec un passage au 5 km en 15’40”.Deux facteurs ont pesé sur les jambes : la chaleur et une séance que je n ai pas récupère. Mais ce n est pas grave. Je tourne la page. Place maintenant au 10 km de Caen.

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La course des troix clochers à Cuissai

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Dimanche 28 mai, Sébastien Navet , qui n’ apprécie pas spécialement la chaleur à néanmoins participé à l’ épreuve des 14,200 km,

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Départ et arrivée à Cuissai en une boucle alternant route, chemins de terre et forêt.

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Sébastien terminera en 5ème position avec un chrono de 54 mn 43 s. sur cette épreuve qui comptait 134 coureurs classés.

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