Le semi-marathon de Normandie, c’est d’abord un lever à 5h30 si on n’a pas pris ses dispositions pour dormir sur place, petit-déjeuner à partir de 6h00 car, en coureurs prudents, nous avons quitté Argentan à 6H45 environ direction le Havre, impératif pour prendre une des dernières navettes vers le pont de Normandie où a lieu le départ. L’organisation est bien huilée, rien à redire, même si nous savions par expérience (c’était notre deuxième participation) qu’attendre le départ, au pied du pont, sous le vent, est déjà une épreuve en soi , adoucie cette année par de beaux rayons de soleil.
10H00, départ donné, nous nous précipitons pour avaler la 1ère difficulté, à savoir une côte à 6%, qui réveille les coureurs. La montée comme la descente du pont se sont faites sous un vent de Nord-Ouest un peu désagréable mais sans doute moins violent que l’année dernière, grâce au soleil. Nous enchaînons sur une grande ligne droite de 7 kms pendant laquelle on se sentirait très seule si il n’y avait le vent… On se rapproche du Havre et l’environnement devient très industriel, on croise les premiers, on revient parfois sur ses pas ce qui est assez déstabilisant mais au-moins sait-on par qui on est précédé et suivi. Je croise Stéphane, Florian aussi, petits coucous et chacun repart dans sa course. Des spectateurs me confirment ma seconde place à laquelle je ne croyais pas, je constate que la très brillante Nathalia Starkova me précède de très loin, je suis bien seconde mais deux coureuses me talonnent, je ne décélère pas, ce n’est pas le moment. Intéressant de voir les containers recyclés en studios pour étudiants. Pas le moment de faire du tourisme. Ravitaillements et épongeages sont très bien espacés et présentés, merci aux nombreux et courageux bénévoles. Les deux derniers kilomètres valent le coup, à fleur d’eau et le long des quais. Stéphane – en grande forme – est arrivé en 1H27 et 53 secondes, je le vois parmi les spectateurs, Florian a suivi peu après. Je confirme ma seconde place sur le quai des Antilles en 1H34’33 mais la troisième féminine suit à 7 secondes, j’ai eu chaud, il était temps d’arriver !!! 2ème féminine, 1ère V1, presque une minute gagnée sur l’édition précédente, je ne suis pas mécontente du résultat.
Au final, je dirais que c’est un beau semi qui vaut le déplacement, ne serait-ce que pour le pont de Normandie, mais un semi pendant lequel il faut savoir gérer la solitude. Chacun, m’a-t-il semblé, a bataillé contre lui-même et, à entendre les commentaires, on se dit que tout le monde trouve l’épreuve difficile, les premiers comme les derniers… Moralité : il faut venir bien préparé à Honfleur mais ce semi est aussi une excellente préparation psychologique et physique au marathon. A conseiller donc.
Sabine et Stéphane Ferrière.
Wouaff ! j’ ai bien mérité ma médaille et mon nonos …!
Hutch et Albert
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